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ZOBÉÏDE

d'après Les villes invisibles, d’Italo Calvino


Postes effectués : Adaptation, scénographie, storyboard, construction, éclairage, manipulation

« À partir de là, après sept jours et sept nuits l’homme arrive à Zobéïde, ville blanche, bien exposée à la lune, [...] des hommes de diverses nations firent un rêve semblable. [...] Ayant rêvé, ils partirent à la recherche de la ville, ils ne la trouvèrent pas mais ils se retrouvèrent ensemble ; ils décidèrent de construire une ville comme dans leur rêve.» (p.59)

 

Une plongée dans un voyage imaginaire et dans un univers onirique, où nous découvrons de nombreuses villes et où nous nous remémorons certains souvenirs d’autres villes.


Assis dans le jardin ou sur les marches du palais, le jeune voyageur vénitien Marco Polo raconte à l’empereur de Chine, Kublai Khan, une série d’anecdotes de voyages en lui décrivant les cinquante-cinq villes qu’il a visitées.

Intention

 

A l’échelle d’un théâtre, j’ai voulu reproduire l’intimité d’une lecture qu’on ferait à un enfant le soir au coucher.

La scène devient une sorte de livre ouvert, un grand livre animé avec des pop-up géants qui jaillissent du sol, comme une expérience narrative où se mêlent ombres, voix, sons et projections. Les images se figent pour raconter, pour suspendre le temps, le regard du spectateur recherche des détails, rentre dans l’image.

De véritables tableaux s’enchaînent comme on tournerait les pages d’un livre.

Nous sommes face à un catalogue, une liste, une collection de villes et de formes.

 

Une scénographie blanche, comme une page blanche que l’on vient remplir petit à petit. Le papier blanc comme réceptacle de la parole. Le page blanche, comme territoire de possibles, donne corps à l’imaginaire. Deux livres d’échelles différentes coexistent dans l’espace scénique. Le petit livre, au gré des pages tournées, donne son rythme à la construction et déconstruction de chacune des villes du grand livre ouvert. Le spectacle met alors en scène un jeu de perceptions où le spectateur est invité à basculer d’un monde à l’autre et ainsi se laisser submerger par sa propre imagination.

 

Cette adaptation se découpe en deux actes et un tableau final que je vous invite à découvrir en extrait, dans la vidéo ci-dessous :

Recherches préparatoires

Adaptation scénographique : Marie-Charlotte Maurel

Interprète : Julian

Voix : Isabelle Tréhet

Son : Hugo Jaouen et Fabien Rossi

Costume : Clélia Rudnicki

Manipulation : Julie Mahieu et Marie-Charlotte Maurel

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